Artiste peintre et professeur universitaire en Histoire de l’Art
Née, il y a déjà quelques années, un 24 mars à Westerstede (Allemagne)
Docteur de l’université Montpellier 3, Christina Weising aime allier les arts plastiques à l’histoire de l’art, l’art ancien à l’art contemporain. Son professeur d’arts plastiques au lycée, élève de Beuys (« Chaque homme est un artiste »), lui a donné le goût de l’expérimentation et de la création personnalisée. En France, elle obtient un DEUG I.S.A.V. (Image Spectacle Audiovisuel, option arts plastiques) qui lui apporte de sérieuses bases techniques.
Cependant, ces études ne correspondent pas à ce qu’elle recherche, car trop axées sur la copie. En licence, elle décide de changer de cap et poursuit en histoire de l’art jusqu’au DESS en art contemporain. Elle fréquente alors le milieu artistique contemporain de la région avant de se lancer dans une thèse sur les corbeaux des églises romanes. Cette thèse en art médiéval l’a fortement inspirée dans sa démarche artistique. Le bestiaire et les croyances populaires du Moyen Âge sont pour elle une grande source d’inspiration comme témoignent nombre de ses peintures et ses enluminures (qu’elle ne réalise que sur commande).
Fervente défenseure de l’art allemand (de l’est et l’ouest) et de l’art tout court, elle se fait connaître au-delà de la région, grâce à ses conférences sur ce sujet. Elle a enseigné les arts plastiques (cours adultes et adolescents) à l’école municipale des arts plastiques à Saint-Jean de Védas où elle continue à donner des cours Histoire de l’art. Elle a participé à plusieurs reprises à des expositions de groupe, en Allemagne et dans la région notamment à Sète (« Curiositas erotica ») et à Terralia/Saint-Jean de Védas (« Déséquilibre », « Fantasmagorie », « Transparence »).
Pour elle, il faut laisser dans l’art, une place pour la spontanéité et ne pas chercher à contrôler le tableau. La perfection est la perte de la créativité. Cependant, ses tableaux découlent d’une réflexion d’où naitra le sujet : en 2008, elle exposa à Terralia « Transparence » des méduses peintes sur des radiographies, rappelant ainsi les mots de Wilhelm Conrad Röntgen, physicien allemand qui découvrit les rayons X: « Ah, si l’homme pouvait être aussi transparent qu’une méduse. On verrait le siège de ses souffrances! ».
Ses tableaux reflètent de plus en plus des tendances surréalistes ou des abstractions frôlant la figuration, comme dans ses séries: « fleurs-éventails » et « feux follets ». Actuellement, elle travaille sur des thèmes variés: « Märchenwälder » et figures de la culture germanique (p.ex. Der Erlenkönig/Le Roi des Aulnes ou les trolles), les superpositions et les janus.
Contact
<< Page professeurs | L’atelier des élèves >>